.o¤°| Sanji - Mugiwara no Cook |°¤o. [ En cours ]

¤ Test Rp ¤ : ( J'utilise celui de Op-K )



Devenir plus fort ... Ne plus jamais faillir ! Refuser l'idée même de la défaite, devenir plus fort coûte que coûte ! Je dois y parvenir ! "

Le simple fait de se répéter ces mots, à la manière d'une méthode coué, aurait pu suffire à faire de leur auteur un authentique martyr. Un de ces kamikazes dont le quotidien ne trouvait de sens qu'à travers l'effort, la solitude, l'abnégation, la force de caractère, le poids des autres et la rédemption. Autant d'éléments qui correspondent au profil-type des êtres torturés. Il en allait tout autrement, dans le chef de Zoro Roronoa. La faiblesse avait été bannie de son vocabulaire depuis sa naissance. Tout comme l'abandon et ces choses qui menacent les êtres ambitieux, tels que lui. Jusqu'ici, il avait toujours anticipé les plus grosses claques. S'il venait à rencontrer un obstacle, il foncerait dedans. Plutôt que de l'éviter ou de rebrousser chemin. Et cela fonctionnait à merveille, passant davantage que ça ne cassait. Un seul être, à dire vrai, s'érigeait en tant qu'obstacle si conséquent que passer par la force ne suffirait pas. Zoro entreprit donc de l'escalader ... Il s'agissait de Taka no Me no Mihawk, l'illustre Shichibukaï dont la valeur n'était plus à prouver. Cet homme était considéré, à l'unanimité, comme le meilleur bretteur de toutes les mers. Et c'est en cela qu'il constituait une pierre d'achoppement pour notre homme, dont le but était de ravir son trône au corsaire.

Pour ce faire, il avançait étape par étape. Sans trop se précipiter, mais sans perdre de temps non plus. Loin d'être fataliste, il acceptait son sort, quel qu'il fût. Vie ou mort, les combats qu'il livrerait en décideraient. N'importait que la finalité de ce chemin de croix : " Suis-je ou ne suis-je pas capable de m'élever à la hauteur de mes ambitions ? ". Cette question, Zoro ne se l'était pas posée une seule fois. Non pas par vanité. Pas plus qu'il ne raisonnait comme un arriviste. De plus, il avait conscience de la difficulté de la tâche et ne se montrait aucunement présomptueux quant à sa réussite à ce niveau. Simplement, avait-il pris l'habitude d'aborder tout ceci avec philosophie. Il restait très secret à son propre sujet, y compris envers ses nakamas. Mais il ne faisait aucun doute que chacun d'entre eux connaissait son raisonnement, ainsi que la force de sa volonté. La résolution d'un homme à accéder au sommet, quitte à perdre la vie en cours de route. Zoro en était tellement empreint qu'on eut cru qu'il avait été élevé dans cette seule optique. Il n'en était rien, bien entendu. C'est lui-même qui s'était forgé ce caractère de battant, de guerrier de l'impossible. Cause autant que conséquence d'une vieille promesse, celle-là même qui transparaissait à travers le moindre de ses actes, sur cette voie du plus fort.

Si Mihawk était le point de chute et le dernier obstacle de son chemin de croix, il n'en demeurait pas moins vrai que d'autres hommes de haut rang attendaient Zoro de pied ferme. Ils n'étaient pas spécialement animés du même désir, voire pas du tout pour la plupart. Aux yeux du bretteur, c'est le destin qui les plaçait et en placerait encore sur son chemin. En résulterait ce qui devrait en résulter : soit il se montrerait assez fort que pour ne pas ployer, vaincrait et continuerait à avancer ... Soit il subirait un cuisant échec, verrait son objectif devenir inaccessible et préférerait la mort au constat de sa déroute. Tout ou rien, vivre ou mourir, vaincre ou disparaître. Si cette façon de voir les choses paraissait aussi carrée que stupide aux yeux de certains, elle n'en était pas moins admirable. Zoro ne le sait que trop bien. Nombreux sont ceux à pouvoir parler, à se prévaloir de telle ou telle chose. A l'opposé, ceux dont les actes suffisent comme carte de visite ... se comptent sur les doigts de la main. Il en fait partie. Tout dans son attitude s'imprègne de cet élément. Que ce soit son air autoritaire, dont il dispose naturellement, sans avoir à se forcer. Ou son charisme, tout aussi inné. L'on peut également citer son sang-froid et sa clairvoyance, à placer sur le même pied. Derrière toutes ces petites choses qui font de Zoro celui qu'il est, on retrouve un homme coulé dans la plus pure tradition, aussi respectueux qu'honorable. En découlent sa solitude et une facette froide, impénétrable. Toutefois, sans elles, il ne pourrait disposer d'aucune permanence à lui-même. L'extérieur l'influencerait. Tandis qu'en restant fidèle à ses principes, confiné qu'il est dans ses pensées, il les conforte et en fait des convictions inébranlables.

Celles-là même qui lui ont permis, de tout temps, de toujours garder la tête haute. Qu'il ait été un jeune escrimeur impétueux, un chasseur de primes sans le sou ou un pirate, Zoro peut se targuer d'être constamment demeuré au-dessus de la mêlée. C'est de ses lames qu'il rédige l'histoire de sa vie, celle du futur meilleur sabreur au monde. Certains auront l'honneur d'en être un chapitre, ses plus valeureux adversaires en l'occurence. L'un en sera le point d'orgue, un jour. A n'en pas douter. Et tous ces hommes, le dernier excepté, sont les étapes qui permettront à Zoro de concrétiser ce pourquoi il vit. Comme les marches de l'escalier qui conduit au trône de Taka no Me. Seul sur la voie du plus fort, fermement résolu à s'imposer, un jeune sabreur natif d'East Blue continue à défier l'inimaginable. Ses combats sont une perpétuelle provocation aux limites du corps humain. Il faut croire qu'il est doué à ce petit jeu, tel le funambule qui avance sur la corde raide. Et s'il venait à tomber ? C'est une autre histoire ... Et c'est précisément celle qui nous intéresse.

L'histoire du bien nommé Kaizoku gari no Zoro, bretteur des Mugiwara Kaizoku-dan : la fierté d'un homme solitaire.



S'il demeurait le même qu'autrefois dans les grandes lignes, Zoro n'en avait pas moins évolué au contact de ses nakamas. A fortiori aux côtés de Luffy et de Sanji, avec lesquels les liens sont naturels, à défaut d'être explicitement exposés et visibles. Cela, pour la simple et bonne raison qu'ils sont tous trois coulés dans ce que l'on peut qualifier d'un même moule. A l'instar de son bretteur, le Chapeau de paille s'efforce à devenir le plus fort. La réalisation de son rêve l'exige, son objectif implique un sommet et tout un tas d'adversaires. Ils ont également pour point commun de tenir à s'exposer aux adversaires, dans le but de protéger les leurs. Sans pour autant le clamer ou en faire la raison première de leur parcours commun. Loin de là. Néanmoins, il appert que tous deux en font un credo, au point qu'il leur serait impardonnable de n'avoir pu sauver un nakama. En tant que capitaine doublé d'un brave garçon dans le cas de Luffy, en tant qu'homme d'honneur et de fierté dans le chef de Zoro. Le second voit son statut s'accoupler de telles prérogatives par défaut et les assume, là où le second se les impose et les porte sans en faire un fardeau. Leur lien, aussi indicible soit-il, réside précisément dans leur confiance et leur estime mutuelles. Luffy comprend le rêve de sa première recrue et ne doute pas un seul instant de sa réussite en ce sens, car pour lui ressembler sur ce point, il sait reconnaître les hommes capables de renverser des montagnes. L'inverse est vrai également. Zoro croit fermement que son senchô succédera à Gold Roger et est fier de figurer à ses côtés. D'autres les verraient comme de doux rêveurs, mais pas eux. Il est donc logique de voir Luffy placer certaines responsabilités sur les épaules de Zoro, sans même avoir besoin de les officialiser. Quand il est séparé du reste de la troupe, il sait qu'il pourra compter sur son second officieux pour veiller sur la pérennité du groupe.

Sanji, quant à lui, est impliqué dans une pseudo-rivalité masquant une amitié profonde et réciproque. Ce n'est pas qu'une apparence, ils sont bel et bien comme chien et chat. Mais au-delà de ces querelles simplistes et redondantes, l'on retrouve deux hommes sur la même longueur d'ondes. Où l'on en revient au rôle de Zoro au sein du Mugiwara. Face à l'adversité et aux situations les plus complexes, c'est toujours lui qui élève sa voix sans avoir besoin d'être démonstratif. Suite à quoi il expose un point de vue qui s'avère être le meilleur possible, digne d'une prise de recul dont il ne dispose pourtant pas. Cette clairvoyance doublée de sang-froid est partagée par le cuisinier attitré de l'équipage. Nombre de fois, lorsque le groupe tanguait entre un silence pesant et une atmosphère bouillante, Sanji succéda à la prise de parole de Zoro pour asséner un même discours : " Ca me ronge de l'admettre, mais pour une fois, je suis d'accord avec lui ". Si ce n'était qu'une fois ... En situation de combat et de danger, si Zoro est plus téméraire et a tendance à foncer aveuglément, à la manière d'un tank ... Sanji est plus réfléchi et pondéré. C'est ainsi qu'on le voit ralentir Ener et causer la perte des navires d'un Buster Call, au simple prix de ses capacités d'analyse, d'observation et de réaction. En combat, le love cook dispose lui aussi d'un sang-froid accouplé à de la clairvoyance. Le dernier élément prépondérant dans leur lien, demeure sans conteste le rôle qu'a joué Roronoa dans l'épanouissement de son compagnon. Nul doute que la vision d'un fou prêt à tout pour son rêve, a dû jouer dans la décision de Sanji. Celle de rallier l'équipage, dans l'espoir de découvrir All Blue en chemin. Zoro lui a donc servi de déclic, tout comme Luffy. Et c'est sans doute de là, entre autres, que vient son esprit de compétition vis-à-vis du premier nommé. Peut-être veut-il lui prouver que lui aussi, il est capable de bien des choses. Y compris de faire face à la mort. Pour le reste, deux coqs faisant rarement bon ménage en un même endroit ...

Comme s'il fallait encore prouver la véracité de cette dernière phrase, c'est justement le coq officiel du navire qui venait se rappeler aux bons souvenirs de son vis-à-vis. Piquant un somme non loin du mât, Zoro subissait une nouvelle fois les affres du blondinet. Désireux de servir le repas pour tout le monde et de ne pas faire attendre Robin et Nami à cause de "Marimo", il avait employé la manière forte pour réveiller l'endormi. Posant une casserole bouillante sur le torse de l'athlète, il obtint l'effet escompté. Face à la douleur, Roronoa sursauta et manqua de se cogner contre le mât. C'était sans compter sur la vivacité avec laquelle il réagit, dégainant deux de ses sabres et les arrêtant de part de d'autre du menton du fumeur. Un regard noir de haine s'ensuivit, ainsi que quelques mots, exprimés d'un ton de voix monocorde et froid. On en aurait oublié qu'il venait d'être pratiquement brûlé à même la peau, le tissu de sa chemise n'ayant pu suffire à l'immuniser.

" On ne t'a jamais dit que c'était dangereux de jouer avec le feu, baka cook ? Si, en plus, tu te mets à jouer avec ta vie en défiant plus fort que toi ... "

Visiblement, Zoro n'était pas d'humeur à plaisanter. On le serait à moins. Conscient de la menace qui le guettait, Sanji répliqua en se projetant d'un pas vers l'arrière avant de prendre appui sur ses deux mains, se retrouvant tête en bas et jambes en l'air. Dans cette position, il exécuta des mouvements circulaires à la manière d'une toupie. Cette technique, Zoro ne l'avait vue que trop souvent. Aussi n'eut-il aucun mal à l'anticiper, pas plus qu'il ne dut s'employer à la parer. Les pieds de Sanji n'atteindraient ni son visage, ni son corps. Ayant préalablement sorti Wadô Ichimonji de son fourreau, à l'instar du Shuusui et du Kitetsu, le bretteur les disposa en triangle et se servit du plat de ses lames pour bloquer les deux pieds de son assaillant, à l'intersection de son triangle de défense. Il ne lui resta plus qu'à concentrer sa force dans ses bras surentraînés et à propulser le cuistot vers le rebord du navire. D'un coup, un seul. Le crâne du coq percuta la rampe, provoquant une coulée de sang sur le bois du ponton. Malheureusement ou heureusement pour lui, il n'était pas KO et en redemanda, paré pour un second round. C'est d'un coup de pied sauté qu'il se projeta vers Zoro, la jambe gauche de Sanji retombat à la verticale vers la tête de son opposant. Au dernier moment, le natif de Shimotsuki releva le Shuusui et le Kitetsu vers le haut, à environ quatre-vingt degrés. Ses sabres et ses bras encaissèrent le choc, lequel se répercuta rapidement sur tout le corps du sabreur. Ainsi que sur le ponton, se fissurant déjà légèrement sous le coup des deux puissances émanant des deux hommes. Zoro gardait les jambes bien fléchies, laissant le poids de son corps reposer sur ses pieds. Il demeurait bien fixe, fermement décidé à ne pas concéder quoi que ce soit à son adversaire. Nouveau regard noir, dans lequel on lisait le refus de la défaite ...

Et ce fut la douche froide. Tel le glas, la voix d'une rouquine en colère vint sortir les deux mâles de leur joute. D'un coup de poing bien placé, elle les assomma tour à tour avant de les traîner vers la salle à manger. C'était ça aussi, le Mugiwara. Voyant Robin accueillir cette arrivée si atypique d'un rire si propre à sa personne, Zoro pesta contre cette scène et s'installa à un bout de la table. A l'opposé du cuistot. Luffy, lui, ne comprenait rien et osa demander d'où venaient ces bosses. Chopper proposa de confectionner une pommade. Usopp raconta à tous son épopée à bicyclette le long des corps de monstres marins. Franky, lui, soupira en leur proposant de se calmer et de boire un cola. Avant de se mettre à danser pieds nus sur la table, accompagné par les trois susnommés ... Chopper s'enfila même des baguettes dans les narines. Et derrière ces énergumènes, Brook jouait du violon. Comme s'ils n'étaient déjà pas assez excités. Excédé par ce vacarme et par les reproches de Nami, il préféra aller manger dehors en veillant sur le cap du navire. Comme d'habitude, l'assiette remplaçant juste les poids. Mais, alors qu'il en prenait le chemin, une douce voix l'interpella.

Suite >>>

Bienvenue,c'est bon pour moi aussi,content que tu sois venu.

Bon Rp =)

Merci Shanx

Ps : Tu étais qui sur KD ?